Discours de M. Papanikolaou, Secrétaire général de l’UITBB – 18e Congrès de la FSM, du 6 au 8 mai 2022, Italie

Discours de M. Papanikolaou

Secrétaire général de l’UITBB

18e Congrès de la FSM, du 6 au 8 mai 2022, Italie

 

Chers camarades,

Au nom du Comité exécutif de l’Union internationale des travailleurs des syndicats du bâtiment, du bois et des matériaux de construction, UITBB, et de ses millions d’adhérents dans le monde entier, je tiens à transmettre nos salutations militantes au Congrès de la FSM et à tous les participants ici présents aujourd’hui. L’UITBB est un des premiers syndicats sectoriels internationaux dans le secteur de la construction. Elle a été créée par la FSM en 1949, 3 ans seulement après la fondation de la FSM dont elle a été un membre actif jusqu’à ce jour.

Le congrès d’aujourd’hui se tient au milieu d’une situation très difficile pour la classe ouvrière. Après 2 ans de pandémie et une nouvelle exacerbation des contradictions intra-impérialistes, la guerre en Ukraine a éclaté. Quelles que soient les raisons à la base de cette guerre, nous ne pouvons accepter aucune guerre, car les premières victimes en sont toujours les populations les plus vulnérables qui paient le prix du sang pour cette guerre pour le pouvoir.

Parallèlement, la classe ouvrière doit faire face aux attaques virulentes de la part du grand capital visant à détruire tout ce que les travailleurs ont gagné grâce à leurs luttes ardues et organisées. Ces attaques révèlent entièrement le vrai visage du capitalisme ainsi que sa recherche permanente de profits toujours plus grands. Confrontés à ces attaques nous menons le combat pour repousser celles-ci et nous poursuivrons ce combat en puisant notre force dans notre idéologie qui nous conforte et nous unit. Cette lutte s’avère très difficile, car les attaques ont pour cible les esprits des travailleurs. Pour y parvenir, les capitalistes se servent des médias qu’ils contrôlent entièrement. Par conséquent, il nous appartient d’éduquer et d’éclairer les travailleurs pour qu’ils puissent se defendre de la meilleure façon possible.

Voilà, chers camarades, les conditions dans lesquelles nous sommes réunis aujourd’hui. Je suis persuadé que ce congrès nous offre l’occasion de discuter, d’échanger nos opinions et expériences sur la situation sociale et politique, ainsi que sur la paix mondiale, d’aborder les changements catastrophiques qui secouent le monde et de prendre des décisions concernant notre grande famille, la FSM, et la meilleure manière pour elle d’aller de l’avant sous la conduite de sa nouvelle direction.

Permettez-moi au nom de l’UITBB et en mon nom personnel de remercier le camarade George Mavrikos pour les dizaines d’années de services rendus à la FSM. Le camarade Mavrikos a été élu à la direction de la FSM en 2005 et pendant tout son mandat la FSM est restée fidèle à son histoire d’organisation de classe. Aujourd’hui, la FSM est plus forte que jamais. Merci camarade Mavrikos pour tout ce vous avez fait pour la FSM et pour le mouvement syndical mondial progressiste et de classe.

Permettez-moi aussi de dire quelques mots sur l’activité de l’UITBB pendant cette période difficile. Nous avons organisé les réunions de nos instances en ayant recours aux nouvelles technologies, nos rangs se sont élargis, nous avons accepté dans nos rangs de nouveaux syndicats, et nous avons amélioré les canaux de communication, ce qui nous a permis d’étendre notre influence et notre travail à l’ensemble du monde. Pour ne citer qu’un seul exemple, cette année aura lieu la coupe mondiale de football 2022 au Qatar. Malheureusement, des milliers de travailleurs meurent travaillant dans des conditions inhumaines sur les chantiers des stades en plein milieu du désert qatari. L’UITBB a lancé une campagne internationale sous le mot d’ordre « Ne construisez pas de stades avec le sang des travailleurs – agissez maintenant ! » et elle a soulevé cette question dans tous les forums internationaux. J’appelle tous les camarades ici présents aujourd’hui à contribuer à cette cause.

Camarades,

J’aimerais conclure en réitérant ce qui doit l’être chaque fois, dans la mesure où cela est au cœur même de notre existence : Nous ne devons jamais oublier nos luttes de classe qui font notre force et notre union, qui nous donnent la force nécessaire au combat et qui nous inspirent optimisme et confiance dans la victoire de la classe ouvrière dans cette guerre des classes que nous menons. Je vous appelle tous à éduquer les travailleurs, à leurs ouvrir les yeux et à les orienter vers la lutte visant à construire une société sans exploitation de l’homme par l’homme, débarrassée des guerres, de la faim, égale et socialiste.

L’histoire de la FSM nous a tracé la voie à suivre, engageons-nous dans cette voie, camarades !

 

Vive le 18e Congrès de la FSM !

Vive la FSM !

Vive la solidarité internationale !