UITBB Supports the Strike at Istanbul Airport

Turkish police officers arrest protesters, gathered in support of workers that were arrested earlier for protesting over labour conditions at Istanbul's new airport, in Istanbul, on September 15, 2018. A trade union leader says police have rounded up more than 500 construction workers after they staged a protest at the new airport denouncing poor working conditions / AFP PHOTO / BULENT KILIC

Nicosie, Chypre

20/09/2018

 

L’Union internationale des syndicats des travailleurs des industries du bâtiment, du bois et des matériaux de construction (UITBB) condamne fermement l’arrestation et l’inculpation de 28 travailleurs de l’aéroport d’Istanbul. Depuis le début de la construction de l’aéroport, plus de 400 travailleurs sont morts dans des accidents de travail. Cependant, les chiffres officiels fournis par le ministère du Travail turc ne sont que de 27.

Suite à la collision de deux navettes à l’aéroport la semaine dernière, des milliers de travailleurs se sont mis en grève pour protester contre la mort et les blessures de leurs collègues depuis le début du projet en 2015 et pour ériger cet aéroport (qu’ils appellent cimetière) en symbole de résistance contre le système qui a pour seul but le profit.

Cette attaque contre les travailleurs est révélatrice de l’attaque que subit la classe ouvrière dans le monde de la part du système capitaliste. La Turquie d’Erdogan n’est que le dernier exemple en date de cette guerre des classes où l’on construit des stades et des aéroports avec le sang des travailleurs. Nous nous tenons aux côtés des travailleurs turcs dans leur lutte pour la sécurité sur le lieu de travail, mais nous insistons sur le fait qu’il n’y aura pas de solution définitive, à moins qu’une nouvelle société ne remplace la barbarie capitaliste actuelle. Tant que cela ne se produira pas, la classe ouvrière souffrira des mains du capital.

L’UITBB et ses adhérents dans le monde entier continueront à se battre pour défendre les travailleurs tels que ceux d’Istanbul qui doivent travailler jusqu’à 16 heures par jour, sans mesures de sécurité, mourant pour les profits des capitalistes.

La lutte continue, camarades.

Vive la solidarité internationale!

Secrétariat de l’UITBB