Le Secrétaire Général de la FSM, George Mavrikos, est intervenu lors de la session plénière du 105e CIT

Le 6 Juin, le Secrétaire Général de la FSM  George Mavrikos est intervenu lors de la session plénière de la 105e Conférence internationale du Travail. Au cours de son discours, il a souligné l’importance de la solidarité internationale pour les travailleurs en lutte dans le monde entier, l’importance de la lutte de classe contre les capitalistes et les gouvernements et les préparatifs du Congrès des syndicats 17e mondiale 5-8 Octobre 2016 Durban, Afrique du Sud.

Le discours du Secrétaire général de la FSM:

« Mesdames et Messieurs,

Chers collègues, les représentants des organisations syndicales,

Au nom de la FSM, je voudrais  exprimer notre internationalisme face aux travailleurs de France, qui organisent des mobilisations massives contre les politiques anti-ouvrières du gouvernement François Hollande. La loi promue par le gouvernement français  attaque à des droits qui ont été gagnées par le biais des  luttes ouvrières.

Nous exprimons notre solidarité au peuple du Brésil, qui lutte contre les manœuvres parlementaires antidémocratiques de la bourgeoisie; nous  unissons nos voix à l’héroïque peuple palestinien, qui souffre par la politique israélienne. Nous sommes sur le même côté avec les peuples de la Syrie et du Venezuela, qui sont dans la ligne de mire d’impérialisme et du capital.

Aujourd’hui, dans tous les pays de l’Union européenne, les attaques de tous les gouvernements contre les travailleurs et contre les droits syndicaux sont généralisées. Cette politique est déjà planifiée; elle constitue un choix stratégique central de l’Union européenne et des monopoles.

En fait, ces stratégies ont un seul objectif: nous convertir en  esclaves contemporains. Des esclaves sans salaire, travail,  sécurité sociale et  droits démocratiques.

Dans le même temps, la violence de l’Etat, la persécution contre le mouvement syndical et contre ceux qui combattent dans la première ligne des combats, devient plus forte.

En ce moment-là que nous, nous parlons ici, à  Genève, des combattants de la Fédération mondiale des syndicats sont en prison, parce qu’ils ont combattu pour la défense des travailleurs.

En Colombie, le dirigeant syndical élu Huber Ballesteros est en prison depuis 3 ans.

Au Guatemala, Julia Amparo Lotan, une vice-présidente de la FSM, est en prison ça fait  plus d’un an, face à des accusations fabriquées. Au Paraguay, Ruben Villalbe, un chef de file des travailleurs ruraux, est maintenu en prison depuis plus de 4 ans, pour avoir organisé  les luttes de son secteur.

Nous ne laisserons pas ces camarades seuls, ni pour un instant, jusqu’à ce qu’ils soient libres. La FSM est fière de ces cadres et de leur position fière et militante.

De plus, un problème central pour la classe ouvrière d’aujourd’hui, et pas seulement pour les travailleurs européens, est la défense de la vie des immigrants et des réfugiés, qui tentent de se sauver en laissant les zones de guerre. La raison principale de cette situation sont les guerres impérialistes, les interventions impérialistes, qui ont pour but de voler les ressources naturelles et économiques des peuples.

Cette image des millions immigrants et des réfugiés, côte à côte aux politiques anti-laborales et anti-populaires des gouvernements, est exploitée  par les forces politiques xénophobes, racistes et néofascistes. Néofascisme est à nouveau une menace pour les peuples.

Face à cette situation, on ne peut pas permettre à personne  de fermer les yeux et les oreilles. On ne peut pas permettre à personne  de se demander « Pour qui sonne le glas? » Le glas sonne pour tout le monde.

La Fédération syndicale mondiale, qui se prépare pour son 17ème Congrès Syndical Mondial , du 5 au 8 Octobre, développe une stratégie moderne,militante, unitaire, classiste afin de donner la réponse du côté des travailleurs et du côté du mouvement syndical classiste.

Nous disons aux gouvernements et aux multinationales: Nous ne vous laisserons pas nous faire des esclaves du 21er siècle.

Nous disons à la classe ouvrière mondiale: unis, avec l’unité de classe, comme des frères, nous ferons des syndicats plus forts, nous allons faire  la participation des jeunes dans les syndicats plus forte et ayant l’internationalisme et la solidarité entre nous comme nos armes, nous pouvons réussir à organiser notre défense et notre attaque. Jusqu’à l’élimination de l’exploitation de l’homme par l’homme.