La CTB et les centrales syndicales demandent des élections directes au Brésil
Le Brésil connaît une grave impasse politique. Le putschiste Michael Temer a perdu les conditions de gouverner après les révélations des propriétaires de la JBS, une multinationale brésilienne de l´industrie agro alimentaire, qui dénoncent l’implication du Président illégitime dans des délits de corruption: pots-de-vin pour obtenir le silence de l’ancien président de la chambre des députés Eduardo Cunha, emprisonné à Curitiba, et également pour délit d’entrave à l´exercice de la Justice. La CTB et les autres centrales syndicales ont publié une déclaration commune réclamant des élections directes et le retrait immédiat des projets de loi et de modification de la Constitution qui flexibilisent le droit du travail et introduisent des changements inacceptables dans le système de retraite. Le but est d’éliminer peu à peu les droits droits des travailleurs et travailleuses et d´ouvrir la voie à la privatisation de la Sécurité Sociale. En alliance avec les mouvements syndicaux et sociaux réunis en deux fronts: Brésil Populaire et Peuple sans Peur, les centrales syndicales promettent d´effectuer une longue marche de la classe laborieuse à Brasilia le mercredi 24 mai 2017. Le désir du peuple et de la classe ouvrière brésilienne est aujourd’hui traduite par le mot d’ordre suivant : « Dégage Temer et Élections Directes Maintenant ! »